Performance et bien-être : pourquoi associer sport et médecine douce ?
Arrivé à un certain niveau sportif, toutes les aides sont bonnes à prendre pour améliorer sa performance ! À côté de l’entrainement, d’un suivi médical et d’un mode de vie sain, les médecines douces font peu à peu leur apparition chez les pratiquants. L’approche complémentaire de ces médecines non conventionnelles peut en effet aider à améliorer la condition physique et mentale des sportifs.
Mais alors, associer sport et médecine douce peut-il vraiment aider à performer ? Nous explorerons les apports de 6 médecines douces et discuterons des pistes intéressantes qu’elles constituent pour les athlètes.
Sport et médecine douce, pourquoi faire ?
La médecine douce, aussi appelée médecine non conventionnelle, a vocation à complémenter l’approche classique de la médecine. On retrouve sous cette bannière des pratiques telles que la sophrologie, l’acupuncture, l’hypnose ou la kinésiologie.
Visant la santé holistique, elles peuvent bénéficier à de nombreuses personnes en quête de bien-être. Elles peuvent apporter leurs bénéfices pour prévenir et/ou soulager certains maux. Chez le sportif, elles sont parfois suivies, à côté des approches traditionnelles, pour leur possible impact sur la performance sportive.
Attention, le but de ces pratiques alternatives n’est pas de venir en remplacement de la médecine traditionnelle. Elle n’est pas non plus une manière d’éviter l’accompagnement par un éducateur sportif. Il s’agit plutôt d’activités que vous pourrez retrouver en complément de vos disciplines sportives et de votre encadrement traditionnel.
La médecine douce, du sérieux ou pas ?
Contrairement à la médecine traditionnelle, la médecine douce ne bénéficie pas de la même réputation. Il faut dire que la médecine traditionnelle repose sur davantage d’études scientifiques. Mais cela signifie-t-il que la médecine non conventionnelle n’est pas sérieuse ?
Tout d’abord, un certain nombre de médecines douces nécessitent de véritables qualifications reconnues. Par exemple, l’ostéopathie se pratique suite à l’obtention d’un diplôme d’osthéopathie, à l’issue de 5 années d’études. Il en va de même pour l’acupuncture, qui nécessite l’obtention d’un diplôme national, accessible après des études de médecine.
Par ailleurs, il faut bien garder à l’esprit que le but de la médecine douce n’est pas de supplanter la médecine traditionnelle. Ces pratiques sont là pour vous donner un coup de pouce supplémentaire. En cela, elles peuvent être tout à fait intéressantes, à condition de trouver l’approche qu’il vous faut.
Les gym douces, proches de la médecine non conventionnelle ?
Le terme de gymnastique douce désigne toutes sortes de sports sans violence pour le corps. Par conséquent, on retrouve sous cette bannière des activités comme le yoga, le tai-chi ou le qi gong. S’il s’agit bien d’activités physiques, on se rapproche là de plusieurs pratiques non conventionnelles. On y retrouve en effet de la méditation et de la relaxation, au-delà de la dimension corporelle.
Vous êtes intrigué par cette approche ? Vous pourrez retrouver différents enseignants de gym douce sur ce site.
6 médecines douces bénéfiques pour la performance sportive
Il manque encore cruellement d’études sur les médecines douces. Toutefois, celles-ci peuvent avoir des qualités intrinsèques potentiellement bénéfiques pour les sportifs :
- Relaxation : En apportant détente et mieux-être, la médecine douce permet au sportif de mieux gérer son stress. Ainsi, la pratique d’une médecine douce peut constituer une forme de récupération passive post-séance. Sinon, elle peut venir en amont d’une compétition, pour apaiser son mental et bien aborder l’événement.
- Concentration : Certains types médecines douces jouent sur la concentration et sur la gestion des émotions. Chez le sportif de haut niveau, cela peut représenter une préparation mentale bénéfique à la performance sportive.
- Diminution des douleurs : De la même façon qu’elle apaise l’esprit, la médecine douce peut diminuer les tensions et contractures musculaires. Après la séance, cela peut permettre de réduire les courbatures.
Parmi les approches, certaines mettent l’accent sur la posture, et ont pour vocation de limiter les maux de dos. C’est le cas, par exemple, de la posturologie. Et chez le sportif comme pour n’importe qui, un corps sans douleur est un corps plus en forme !
Améliorer sa posture peut aussi aider à être plus précis et efficace dans ses gestes sportifs. - Prévention des blessures : Alignement corporel, détente musculaire et développement des capacités physiques… Certaines médecines douces vont améliorer la condition physique globale. Acquérir un corps plus solide, c’est un bon moyen d’éviter les blessures sportives !
Voici sans plus tarder 6 pratiques qui pourraient apporter ces différents bienfaits.
La Sophrologie : un moment de détente après le sport
Véritable art du lâcher-prise, la sophrologie est souvent choisie par les personnes qui ont besoin de se ressourcer. Elle vise à une profonde détente, par le biais de visualisations positives, de méditation et d’exercices de relaxation. Debout, assis ou allongé, on se laisse guider par la voix du sophrologue. Cette parenthèse zen est l’occasion de faire une pause, de se détendre physiquement et mentalement !
La Yogathérapie, parfait pour mêler sport et médecine douce
La Yoga Thérapie est une approche spécifique du yoga sous son angle thérapeutique. Il s’agit d’une manière d’aborder la discipline pour ses bienfaits sur la santé. Cette méthode est parfois déployée pour soulager des tensions musculaires, ou encore pour réduire le mal de dos. Comme pour les différents styles de yoga, la Yogathérapie consiste à réaliser des postures selon un enchainement défini par l’entraineur.
Il existe 2 types de yogathérapeutes : les professionnels de santé et les professeurs de yoga. Le fondateur de l’institut le plus connu autour de la pratique a d’ailleurs les 2 qualifications. Chacun a ses atouts pour approcher la YogaThérapie par le biais de son parcours d’origine. Mais c’est en tout cas un point de rencontre intéressant entre gym douce et médecine traditionnelle pour les sportifs intéressés.
L’Ostéopathie, pour retrouver du confort
Alignement corporel, amélioration de la mobilité, prévention des blessures… L’ostéopathie a de nombreuses vocations !
Vous avez probablement déjà vu des ostéopathes en action, même si vous n’en avez jamais consulté vous-même. En effet, une séance d’ostéopathie peut être impressionnante, avec des craquements sonores.
Par la thérapie manuelle, ils soulagent et préviennent les douleurs et les gênes. Certains ostéopathes se spécialisent d’ailleurs dans l’accompagnement des sportifs !
La Réflexologie et son aspect relaxant
Comme l’ostéopathe, le réflexologue se base sur la thérapie manuelle. Mais cette fois, il s’agit d’appliquer des points de pression et de masser des zones précises du corps.
On est là davantage dans une approche énergétique et spirituelle, qui vise à dénouer les tensions. Certaines personnes trouveront dans la réflexologie un moyen d’apaiser certaines zones douloureuses de leur corps. Et ainsi, de retrouver une pleine mobilité !
Les Massages pour diminuer les douleurs musculaires
Plusieurs études se sont penchées sur les effets du massage thérapeutique vis-à-vis de la performance sportive (comme celle-ci). Ce n’est pas pour rien que le massage est une dimension parmi d’autres de la kinésithérapie ! Mais d’une façon plus générale, masser les muscles endoloris va avoir un effet apaisant et récupérateur. Que ce soit de façon directe (en défaisant les tensions) ou indirecte (en relaxant), les massages ont des bienfaits très concrets.
La Diététique : les notions indispensables pour le sportif
À ne pas confondre la nutrition, qui elle est une médecine bien conventionnelle, la diététique n’est pas moins intéressante. Le but de celle-ci est de mettre en place une alimentation équilibrée ! Et cela va de soi, le sportif plus que quiconque a besoin d’apports adaptés.
Pour performer, il ne lui suffit pas de s’entrainer rigoureusement. C’est tout son mode de vie qui est scruté, et en particulier ce qu’il mange. L’augmentation et/ou la diminution de certains nutriments va impacter très directement ses capacités physiques.
Faire appel aux conseils d’un diététicien peut aider à mieux comprendre ce que l’on mange. Et surtout, à savoir comment bien manger, de façon appropriée par rapport à ses dépenses. En effet, les personnes sportives vont avoir un niveau d’activité élevée. Et selon la nature de cette activité, dépenser plus ou moins d’énergie, construire plus ou moins de muscle… Chaque activité physique est donc associée à un régime spécifique, qui doit aussi correspondre à son pratiquant !
Sport et médecine douce : nos conclusions
Les médecines douces proposent une approche intéressante pour l’amélioration des performances sportives. Directement ou indirectement, elles peuvent bénéficier aux sportifs par le soulagement et le bien-être qu’elles procurent. Pour diminuer les douleurs, développer la souplesse et la concentration, détendre et apaiser l’esprit… Ces pratiques peuvent aider le sportif passionné ou de haut niveau à bien récupérer ou se préparer à l’effort.
Il s’agit d’un apport complémentaire, qui vient former un tout avec l’entrainement habituel et le suivi médical. Une façon d’aborder son accompagnement de façon transversale. Et c’est bien cette multiplicité d’approches qui est pertinent pour l’athlète !
En comparaison d’une personne qui se contente uniquement de son entraineur, il est possible de devenir plus performant en suivant à la fois ce dernier, mais aussi un préparateur physique, un kinésithérapeute et un médecin du sport. De la même façon, être accompagné via une ou plusieurs médecines douces peut compléter le tableau.
Cependant, il est important de bien s’informer sur les qualifications de son praticien pour profiter pleinement de la médecine douce. Sur Primocreno, les fiches praticiens comprennent des informations sur leurs formations et les prestations qu’ils proposent. Celles-ci ne sont pas à négliger, puisqu’elles vous aideront à faire un choix éclairé !